La main, ce nouvel actif stratégique que l’IA ne peut pas remplacer
En octobre 2025, Jensen Huang, le patron de NVIDIA, a affirmé une réalité souvent négligée dans le débat sur l’intelligence artificielle : les métiers manuels, notamment les électriciens, plombiers et charpentiers, vont connaître une demande explosive. Selon lui,
« If you’re an electrician, you’re a plumber, a carpenter — we’re going to need hundreds of thousands of them to build all of these factories. »
Il souligne ainsi que la croissance rapide des centres de données, moteurs clés de l’IA, nécessite une armée de techniciens qualifiés pour les construire et les maintenir. Pourtant, malgré cette demande massive, les retombées concrètes en termes de rémunérations et conditions ne se font pas encore pleinement sentir pour ces professionnels… Faisons le point.
🖐️La main, nouvel actif stratégique
Selon un article du Monde, « L’impact de l’IA sur la main-d’œuvre est positif, même pour des professions souvent classées comme vulnérables à l’automatisation ». Cette étude montre que l’adoption de l’intelligence artificielle s’accompagne souvent d’une augmentation de l’emploi total et de la productivité, générant des opportunités même dans des secteurs traditionnellement menacés par l’automatisation. Pour les DRH et responsables formation, le message est clair (et il était temps) : ces talents manuels se font rares et de plus en plus couteux, ils sont de plus non automatisables. Dans un contexte où l’intelligence artificielle (IA) transforme rapidement le monde du travail, il est rassurant de rappeler que malgré la puissance de ces technologies, certaines compétences humaines restent irremplaçables.

L’inaltérable valeur des talents manuels
Une IA peut écrire un contrat en quelques secondes ou analyser des données complexes, mais aucune IA, aussi avancée soit-elle, ne pourra tirer un câble sous tension ou effectuer une intervention délicate sur un équipement industriel. Ces talents nécessitent une dextérité, une expérience et une capacité d’adaptation que les machines ne peuvent pas reproduire. C’est dans ces gestes précis, ces savoir-faire spécifiques et cette expertise physique que se crée une valeur stratégique.
L’IA : une révolution mais pas une menace totale
Si l’IA automatise de nombreuses tâches répétitives, elle transforme aussi les métiers manuels sans les remplacer. Les artisans et techniciens utilisent des outils augmentés par l’IA pour maximiser qualité et sécurité, tout en conservant l’authenticité et la précision de leur travail. En 2025, ce sont ces compétences humaines que les entreprises doivent protéger et valoriser, car elles constituent un différenciateur clé sur le marché. Je vous invite à lire : La Collaboration Homme-Machine : Réinventer Les Processus Métiers Avec l’IA – Forbes France
Un appel aux DRH et responsables formation
La pénurie de talents dotés de compétences manuelles est une réalité. Ces profils sont devenus des actifs rares, à forte valeur ajoutée, qui demandent un investissement en formation spécifique. Les DRH doivent donc adapter leurs stratégies, en valorisant ces compétences qui ne peuvent être remplacées par la technologie. La formation continue, la transmission de savoir-faire et la reconnaissance de ces métiers sont au cœur de cette démarche.
En conclusion
J’avais besoin d’optimisme en ces temps où les prédicateurs annonce la fin des artistes « tous remplaçable ». d’ou ce petit post ;L’intelligence artificielle n’est pas là pour éliminer les métiers manuels, mais pour redéfinir la complémentarité entre l’humain et la machine. Les talents manuels, loin d’être obsolètes, sont un nouvel actif stratégique dans un monde où la valeur se crée souvent dans ce que la technologie ne peut imiter. Investir dans ces compétences, c’est garantir la pérennité et la compétitivité des entreprises dans l’ère digitale.
Mais comme ma nature pessismiste n’est jamais bien loin je vous invite tout de meme à lire ce rapport de la CNIL Comment permettre à l’Homme de garder la main ? Rapport sur les enjeux éthiques des algorithmes et de l’intelligence artificielle | CNIL