Le geste précis : La foulée du coureur.
Je trouve cet article technique bien réalisé : il permet d’appréhender ce qu’est le geste technique (notre » beau geste) chez le coureur, où toute erreur peut entraîner la chute:
« Comment développer et optimiser la puissance (aérobie) d’un athlète, sans réduire la capacité aérobie ?
Pour cela, on utilise 2 voies : la voie physiologique, c’est-à-dire l’entraînement, et la voie technique qui vise à améliorer le geste pour réduire les pertes d’énergie.
La voie physiologique : c’est l’entraînement spécifique avec la programmation d’un macrocycle de 7 à 8 semaines dédié au développement de la VMA (puissance aérobie). Il ne faut pas négliger non plus le travail des filières anaérobie lactique et alactique (vitesse pure).
En respectant certaines règles de base, il est aisé de progresser sur cette voie là mais certains défauts techniques limitent fréquemment cette progression.
Pour certains athlètes on constate un décalage entre la Puissance Maximale Aérobie (l’intensité de l’effort qu’il est capable de fournir) et sa VMA (la vitesse correspondant à cette intensité). C’est du côté technique qu’il faut chercher la raison de ce décalage.
La voie technique : La course est une succession de mouvements complexes faisant intervenir un grand nombre de groupes musculaires. La foulée étant un geste naturel très difficile à corriger, seul un travail technique précis et assidu portera ses fruits. Avant de courir vite, il faut apprendre à courir juste.
Les défauts les plus importants sont la foulée en cycle arrière et des appuis approximatifs et instables en pronation ou en supination. La correction de ces défauts requiert la présence d’un coach averti, ce dont peu d’athlètes peuvent bénéficier. Rendez vous compte que sur un trail de 40 km, vos pieds vont rentrer 40 000 fois en contact avec le sol ! Le moindre défaut en termes d’appui ou de position du bassin se paie cash à l’arrivée.
Figure 1: Les phases de la foulée
La foulée se décompose simplement en 2 phases : une phase d’appui et une phase de suspension ou envol. La phase d’appui (durée de 0.2 à 0.3 s) se divise en 3 moments : l’amortissement, le soutien et la poussée. Un mauvais gainage, une faible stiffness, un manque de réactivité, une poussée trop faible (manque de force et d’extension) ou un défaut de coordination parasitent la belle mécanique de la foulée. »
l’intégralité de l’article se trouve içi :http://downloads.myotest.com/documents/edit_sciences/MYOTEST-Team%20Asics.pdf