Qu’est-ce que la MAKER CULTURE ?

Qu’est-ce que la MAKER CULTURE ?

 Fabriquer, détourner… et utiliser   la technologie pour le faire.

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On me demande souvent pourquoi je m’intéresse au Geste Précis. La petite histoire est personnelle, sensible, t je vous la raconterai un jour.

La grande histoire tient au contexte dans lequel je vis. Cette culture partagée avec ceux qu’on nomme les MAKERS, « ceux qui font ». La formule n’est peut-être pas une coquetterie de langage. Car à la différence du « Do It Yourself » ou plus généralement, du simple fait de fabriquer des choses (ce que l’Homme fait depuis la Préhistoire), le mot « maker » désigne celui qui fabrique, détourne… et utilise la technologie pour le faire. On parle içi d’une nouvelle catégorie sociologique.

La culture maker (de l’anglais make, lit. faiseur) est une culture contemporaine constituant une branche du Do it yourself (DIY) orientée vers la technologie et la mutualisation des connaissances. Une attention toute particulière est portée à l’apprentissage de compétences pratiques et l’application de ces dernières de manière créative. La culture maker est née aux États-Unis et a été popularisée en Europe plus tard.

Pourquoi et comment ?
Vous voulez du perso ? Je vais vous en donner Je suis née au début des années 80 (à la fin des années 70) en Occident. Il y avait alors ceux qui tombait dans le DIY  tout petit (les fans d’ET se reconnaitront) et ceux dont les fabrications enfantines se réduisait à un gâteau de temps en temps et gonfler les pneus du vélo (j’avoue c’était pénible).
En ce qui me concerne l’intérêt pour le bricolage est venue tout doucement.
J’ai vu le cours d’EMT du collège passer de nouvel empire de la sieste à un temps où l’utilisation de l’intellect sortait du cadre scolaire. Le corps des élèves n’était plus cantonné à la douleur du cours de sport. Fin de la parenthèse personnelle.

La culture Maker à mon âge même si elle puise ces racines dans une longue tradition française du bricolage du dimanche. Au carrefour d’intérêts très actuels (les nouvelles technologies et la réappropriation du savoir-faire par le citoyen), la culture maker a tout pour convaincre. Surtout à l’heure où le progrès technique ne s’envisage plus seulement de façon verticale – les innovations de la Sillicon Valley à destination des consommateurs – mais de plus en plus de façon horizontale – tout le monde peut apprendre à fabriquer.

Le milieu des années 2000 correspond à l’installation de lieux dédiés. Après ce sont des technologies telles que l’impression 3D qui soudain se démocratisent.  La culture GEEK prends le pouvoir culturel aux baby-boomers. L’amateur rencontre la notion d’espace collaboratif, et l’éthique s’en mêle. Les lieux d’échanges deviennent des lieux d’innovation. Parfois d’amitié.

En France on trouve les FabLabs qui ont des espaces dédiés à la fabrication, ouverts à tous et « pour tout faire ». Ces lieux collaboratifs équipés de machines de toutes sortes mettent en jeu des valeurs de partage, de débrouillardise et d’émancipation. Le nombre de fablabs existant en France est un bon indicateur de l’importance qu’a pris le mouvement. De 3 en 2010, la France est passée à 27 fablabs en 2014 selon le rapport « Etat des lieux et typologie des ateliers de fabrication numérique », publié par le Ministère de l’économie et du travail en 2014.

La communauté des makers apprécie de prendre part à des projets orientés ingénierie. Les domaines typiques de ces projets sont donc l’électronique, la robotique, l’impression 3D et l’usage des machines outils à commande numériques (CNC) mais également des activités plus traditionnelles telles que la métallurgie, la menuiserie, les arts traditionnels et l’artisanat. La culture met l’accent sur une utilisation innovante de la technologie et encourage à l’invention et au prototypage1.

La découverte de cette communauté m’a assouplie, rassurée. En ce qui concerne la dimension politique du mouvement, je vous invite à vous référer à cet extrait de livre https://issuu.com/eyrolles/docs/extraits_livre_fablabs_etc

Et aussi sans doute à pousser la porte d’un FacLab ou d’un lieu ou des gens s’activent 😉 ou visitez les Maker Faire.

http://time.com/104210/maker-faire-maker-movement/

https://www.huffingtonpost.com/brit-morin/what-is-the-maker-movemen_b_3201977.html

https://france.makerfaire.com/

http://carrefour-numerique.cite-sciences.fr/blog/makers-et-fab-labs-le-bilan-dun-mouvement-13/

https://usbeketrica.com/article/le-mouvement-maker-est-il-de-droite-ou-de-gauche

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